28/08/2007

Neutralité et fiabilité.



Une nouvelle fois je suis corrompu par François... Celui-ci est en train de créer une architecture pour parti politique, et je trouve le jeu amusant. Une nouvelle fois, parlons de connecteurs. Et trouvons leur ce qui semble être des impératifs.
Si j'ai bien compris l'organisation (ou les?) que proposent François, il est nécessaire de relier la parti pensante de l'architecture, à la partie qui se bat pour être élue. Il est donc indispensable de trouver des personnes (ou moyens techniques) capables de transmettre l'information d'une partie à l'autre. Un connecteur.
Le connecteur doit avoir (au moins deux qualités). Il doit être fiable, c'est à dire capable de transmettre à coup sur l'information qui ressort des réunions. Il ne peut pas être sujet à des approximations, à des à peu près. L'information émise du point A doit être transmise au point B, sans perte de données en chemin.
Il doit être neutre. S'il ne peut pas perdre de données, il n'est pas non plus autorisé à les modifier. L'information émise au point A doit être retransmise telle quelle au destinataire (le point B, donc).

A partir de là, une question se pose. Qui est est en mesure de remplir ces deux conditions?

La fiabilité impose une sorte de talent, qui peut être pallier par une formation. On ne peut pas filmer une réunion où se construit une idée. Seul l'essentiel, ce qui ressort de la réunion peut être retenu. Donc pas d'enregistrement. Tout au moins, un enregistrement ne peut pas être retransmis brut au destinataire ; Il peut tout au plus être exploité par l'intermédiaire. De la réunion, on doit avant tout transmettre les conclusions, et si possible le cheminement (qui sert alors d'argumentation.).

La neutralité demande quant à elle une grande qualité de détachement. L'intermiédaire doit être capable de faire un compte rendu sans prises de parti autres que celles faites par le groupe de réunion (afin de retransmettre l'esprit dans lequel celle-ci s'est déroulée.). Il ne peut a priori pas faire de remarques personnelles dans son rapport.

On se retrouve ici face à une espèce de problème d'électronique. Le point A envoie un signal, le point B doit le recevoir, et on utilise un connecteur qui ne doit ni atténuer, ni interférer avec le signal. En électronique, on peut utiliser des filtres et des amplificateurs. Et ici, quelles sont nos armes?

1 commentaire:

François a dit…

heu... une triode ou mieux, un transistor PNP, l'émetteur serait... l'émetteur ,le destinataire le collecteur, le connecteur la base ?
Plus sérieusement Thierry Crouzet a fort bien illustré ce qu'il entend pas "connecteur" en http://blog.tcrouzet.com/definitions/ (voir en bas de page)